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ECONOMIE – AMERIQUE CENTRALE

Pillage des Ressources Naturelles

L'exemple du HONDURAS

République bananière par excellence – les bananes (toujours sous le contrôle de Chiquita, nouveau nom de la United Fruit Company) constituent encore le deuxième produit agricole d'exportation du pays, représentant près de 12% du commerce extérieur - le Honduras, petit pays d'Amérique Centrale, le plus pauvre d'Amérique Latine après Haïti, le plus inégalitaire (près de 70% de ses habitants vivent sous le seuil de pauvreté, mais c'est le pays qui compte le plus de millionnaires en Amérique Centrale) s'ouvre aux affaires ("Honduras is Open for Business", comme le proclamait un ambitieux forum tenu à San Pedro Sula en 2011). Les dirigeants actuels, issus du coup d'Etat civico-militaire qui, le 28 Juin 2009, renversa le président constitutionnel Manuel Zelaya, et de la farce électorale de Novembre 2013, multiplient les avantages pour attirer les investisseurs étrangers, allant jusqu'à créer des « villes-modèles », des « zones spéciales » où ceux-ci n'auront aucun impôt à payer. Et c'est ainsi que des projets comme l’installation d’une gigantesque plantation d’huile de palme dans une des vallées les plus fertiles du pays -projet privé financé par … la Banque Mondiale ! - «  ruinent et affament des milliers de familles ». Ou que l'exploitation minière – encouragée par le gouvernement – par des transnationales de tous horizons détruit l'environnement et la santé des habitants. Et Gare à ceux qui n'acceptent pas de se laisser dépouiller ou dénoncent le pillage des ressoures naturelles (en espagnol : saqueo) et la destruction de l'environnement ...

Des Honduriens refusent l'exploitation minière patrocinée par le gouvernement

Dassaev Aguilar (HispanTV) 11 juillet 2015

Au Honduras, un important groupe de personnes en provenance de l'intérieur du pays, estt venu jusqu'à la capitale, Tegucigalpa, manifester sa réprobation à la tenue du Congrès International de l'Extracttion Minière patronné par l'actuel gouvernement.

 

Peu importe qu'ils viennent de villages  éloignés: ils ont défilé dans la capitale pour défendre leurs ressources naturelles, leurs rivières et leurs propres vies : l'exploitation minière à ciel ouvert est en train de les tuer.

Marcos Efren López, un jeune de l'ethnie lenca : « Nous avons vu que la rivière est contaminée, il n'y a plus de poisson, on ne peut pêcher ceux qui restent parce qu'ils sont contaminés »

 

Les capitaux étranger et national ne cherchent qu'à accroître leurs profits, peu importe si les enfants souffrent de maladies parce qu'ils sont exposés aux produits chimiques utilisés par les compagnies minières. ...

 

HONDURAS : mineria HispanTV (espagnol)

Honduras : un business foncier

soutenu par la Banque mondiale

Jean-François Pollet / 4 août 2015

Au Honduras, 3 500 familles luttent pour récupérer leurs terres, annexées avec l’argent de la Banque mondiale. Dans ce petit Etat d’Amérique centrale, plutôt conservateur et touché par la criminalité, on préfère financer de gigantesques projets fonciers. Une pratique répandue sur toute la planète et dénoncée par la campagne Our Land, Our Business.

 

« Dans notre pays, dénonce Ana Maria Pineda, juriste et membre de FIAN Honduras [1], la Banque mondiale finance des projets parfaitement injustes qui ruinent et affament des milliers de familles. » La militante dénonce en particulier l’installation d’une gigantesque plantation d’huile de palme dans la très fertile vallée de Bajo Aguán (au Nord du pays) par le géant hondurien de l’agrobusiness Corporación Dinant, une société détenue par Miguel Facussé, l’homme le plus riche du pays.

La Banque mondiale, qui voit dans l’huile de palme une source de devises et de développement, accorde un prêt de 30 millions de dollars (27 millions d’euros) au projet. ....

Clameur pour la terre dans le Bas Aguan

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