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 DECEMBRE  2015

FRANCE AMERIQUE LATINE et les cinémas Le Luxor, Le Saleys, La Bobine

présentent

Mention spéciale du Jury au Festival  du Cinéma du Réel (Paris 2015)

Grand Prix du Festival International du Cinéma Indépendant  (Mar del

Plata, Argentine , août 2015)

Suivi d'un débat avec Carlos Bedoya
représentant la
Mesa Interbarrial de Desconectados de Medellín (Colombie)

La Mesa Interbarrial de Deconectados est une des coordinations entre communes les plus importantes de Medellín. Elle se définit comme « une articulation d'organisations de quartiers et communautaires sur le thème de la déconnexion des services publics à domicile et du logement digne, qui revendique et met l'accent sur les droits fondamentaux des secteurs populaires  Ã  une vie digne ».

 

La Mesa a une « Ã©cole interquartiers Â» itinérante, un espace de formation des habitants des communes sur la base de l'éducation populaire, elle compte un conseil juridique pour défendre les habitants en cas d'expulsions, des espaces pour les femmes, culturels (ils réalisent un Carnaval, des radionovelas, des groupes d'audiovisuels), de production dans les potagers, ils organisent des Rencontres des Déconnectés et publient la revue Vida Digna. [Vie Digne]

 

En avril 2014 ils ont impulsé le Forum Social Urbain Alternatif et Populaire, en parallèle au VII Forum Urbain Mondial organisé par ONU-Habitat, auquel ont participé des dizaines de collectifs de base de Medellín, de Colombie et d'Amérique Latine, durant quatre journées de débats.

 

extrait d'un reportage de Raúl Zibechi (Juillet 2015)

Nicolas Rincon Gilles réussit ce tour de force de construire une dramaturgie exempte de tout misérabilisme dans la description d'un total dénuement. Il fait de ce taudis le centre du monde, traversé par les conversations avec les voisines, la musique et les bruits de l'extérieur, les abois des chiens, le chant d'un coq. On y assiste aux récits de l'histoire récente de la Colombie, celle d'une guerre civile et des massacres perpétrés. Blanca domine ces évocations du geste et de la voix, par la puissance de sa personnalité, sa volonté de donner à ses petits-fils un avenir meilleur, par l'instruction et le travail. Elle ne renonce jamais, même quand l'aîné, Didier, lui cause bien des tourments.

Blanca est à sa manière une mère courage, rayonnante de vitalité et de joie , lorsqu'elle danse avec l'un de ses petits-fils ou applaudit à la réussite au collège d'une de ses filles. Ainsi l'échec n'est-il pas inéluctable, même si Didier ira finalement poursuivre ses études en internat. Aimer c'est combattre, écrit le poète mexicain Octavio Paz.      Extrait d'une critique du film sur le site webzine

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